HMCS Chedabucto
21 octobre 1943
Au large de Saint-Simon
Collision avec le Lord Kelvin
Pertes humaines : 1 mort
Vers 6 heures, le SS Lord Kelvin et le HMCS Chedabucto se rendent à un point de rencontre à partir duquel le Chedabucto doit escorter le navire marchand. Or, ils se heurtent violemment. Cet accident est attribuable à une erreur humaine. L’inexpérience et le manque de connaissances en navigation de certains officiers ont entraîné des erreurs de pilotage et, fatalement, la mort d’un membre de l’équipage.
HMCS Clayoquot
Au large du Cap-Breton
Torpillé par le U-806
Pertes humaines : 4 officiers et 4 matelots
Le 22 décembre un navire a été endommagé par ce qui semble être une mine allemande. Le matin de la veille de Noël, le dragueur de mines HMCS Clayoquot, ainsi que les navires Kirkland et Transconia, partent en mission. Ils doivent sécuriser les eaux qu’empruntent plusieurs convois au large du Cap-Breton. En milieu d’avant-midi, le Clayoquot reçoit une torpille allemande et coule très rapidement. Ce torpillage provoque la mort de 8 des 84 membres d’équipage.
HMCS Esquimalt
16 avril 1945
Au large du Cap-Breton
Torpillé par le U-190
Pertes humaines : 5 officiers et 39 matelots
Peu de temps avant la nouvelle de la fin de la guerre, ce dragueur de mines part en mission de reconnaissance. Il ne repère pas le U-190 qui le pourchasse. Le sous-marin lance une torpille qui atteint directement le navire et le fait couler par la proue. Transis de froid, les survivants sont repêchés par le HMCS Sarnia, mais après 6 longues heures en mer. Seulement 27 des 71 marins survivent à cette attaque. Le HMCS Esquimalt est le dernier navire perdu durant la bataille du Saint-Laurent.